Implantée sur la crête, la maison se compose d’un ensemble de volumes en béton noir issus d’un processus de déconstruction formelle. Le plan se développe par glissements et ruptures, générant une séquence d’espaces ouverts sur le paysage.
Le béton, coulé en place et pigmenté dans la masse, définit l’unité matérielle du projet. Les parois se plient, se fendent, se croisent selon une logique de tension interne. Le bâti se connecte au terrain par une suite de plateformes et de porte-à-faux, assurant la continuité entre sol et construction.
Les percements sont calibrés pour cadrer la vue. Chaque ouverture agit comme un instrument de lecture du site. À l’intérieur, la structure reste visible : murs, dalles et porteurs forment le langage unique de l’ouvrage.
Le projet engage un rapport direct entre matière et lieu. L’architecture ne cherche pas l’effet, mais l’accord entre la masse du béton, la pente et la lumière. Le bâtiment s’inscrit dans une recherche d’équilibre entre ancrage et horizon.