Notre projet de bureaux Porte Pouchet s’inscrit dans un contexte urbain à trois vitesses, à la confluence de parcours contrastés : le périphérique, la ceinture verte et le tissu parisien du quartier reconfiguré.
Premièrement il se situe sur un tronçon bien particulier du boulevard périphérique : « l’autoroute des présidents » est en effet une traversée d’icônes économiques. La construction bilatérale d’ensembles immobiliers, et la transversalité entre Paris et la banlieue constituent à cette situation une identité singulière de boulevard urbain. La spécificité de la Porte Pouchet est également que le périphérique y décrit une inflexion qui invite à la découverte de nouveaux paysages, et induit un paysage sur l’Est parisien et les Batignolles en proue du bâtiment A. Le projet organise les espaces distributifs et de travail en connivence avec ces horizons. Dans la logique de dialogue entre le bâtiment et le périphérique, il propose également des façades latérales (façades Ouest et Est) à la fois vitrine du bureau et espace de communication.
En parallèle du périphérique, la ceinture verte propose un paysage lui aussi singulier. La future place Pouchet, très végétale, articulera l’inflexion de cette bande et fera le lien avec le cimetière des Batignolles. Notre projet propose ainsi d’appuyer la permanence de la ceinture paysagère par la mise en place d’une transversalité très forte entre la place Pouchet et le stade Rousié. Cette transversalité s’exprime par une transparence du bâti et un paysagement appuyé, elle accueille également la servitude de passage public demandée.
La troisième échelle de lecture urbaine est ici celle du quartier puisque le projet urbain prévoit de reconstituer un tissu habité parisien. L’ensemble immobilier profite non seulement du prestige d’une adresse parisienne, mais aussi de l’agrément de travailler en ville.