La nouvelle passerelle traversant la rade, s’affiche clairement comme un lien direct entre les deux rives, favorisant la continuité des parcours piétons. Son implantation renforce son indépendance par rapport au pont du Mont-Blanc. Le trottoir amont du pont est aménagé en pistes cyclables bidirectionnelles. Les deux passages inférieurs sont maintenus en améliorant leur accessibilité. Les appuis de la passerelle sont conçus et positionnés selon les contraintes du site, que ce soit pour les transmissions des charges ou pour assurer la mise en œuvre de l’ouvrage. L’unique pile est implantée au droit de l’île Rousseau. Le massif d’encastrement de la rive gauche s’insère dans le volume rapporté du quai et s’oppose aux efforts de traction. La courte travée de la rive droite permet un accrochage léger sur le prolongement du mur d’appui du pont du Mont-Blanc. Ce concept de portées asymétriques respecte également les gabarits de passage des mouettes genevoises et de la barge flottante. La structure très élancée (L/50) se compose d’un caisson métallique asymétrique à dimensions variables d’une portée principale de 168m et secondaire de 84m. Déporté vers l’aval, ce caisson a une hauteur maximale de 3.65m aux appuis principaux. Cette hauteur diminue jusqu’à atteindre 2.05m au centre de la portée et sur l’appui de la rive droite. Un banc en bois se transformant en banquette sous l’effet de la géométrie de la poutre latérale offrira un mobilier urbain attractif et de qualité.En Partenariat avec Ingeni SA GenèveConcours pluridisciplinaire 2012_1er prix