[
Neighbors]
Summary: Last part of the trilogy on the wasteland
called "cohabitation: common SYSTEM?" conversion of wasteland into
potential platforms FOR OPPORTUNES (OR SPONTANEOUS) meetings.Places: Artist center AXENÉO7, 80 Hanson, Gatineau,
Quebec, Canada.Date: June
6 to August 8, 2004, Opening June 5, 2004 from 18h to 22h
Dimensions: 30
linear metersBudget: 2,200
CAD
Scars ubiquitous in the landscape and social fabric,
fences are a universal means to control and divide the social space. Even
before written laws, the fence identified itself as law; the physical and
symbolic trace of a social pact. From across the suburban home fence, to the
dimensions of the Berlin or Palestine wall, or hostile borders, the fence
prevents, prohibits, divides, isolates, enclave, excludes, closes, destroys the
surrounding areas, made negative, unnecessary and vague. Protected by its fence
and everything except himself and his loneliness, captive by his own trap, the
human being is searching for him or herself.
The grass is always greener on the other side, the
neighbour’s side. It is the social being in us, our curiosity, our desire and our
need for communicative porosity that push us to jump, thwart and subvert the
fence since our childhood.
[neighbors] tries to deflect the fence into a common
social space, positive living, participatory and fun. Instead of dividing, the
fence becomes a device that unites, creates a place for interaction, exchange
and sharing, a place for cohabitation.
[neighbors] is expressed as a limit to both ambiguous
and clear, extroverted and introverted, which separates and connects AT the
same time, sufficiently porous and open, and sufficiently defined and closed
... as much rooted in reality than in fantasy .
The barrier engages the curiosity and intuition. The visior
approaches, enters, strolls, cross it, walk about, touch, rises, falls below,
it loses, sits in, lies down and hides from the sun, forget itself ... He
experimentes the path, situations and views. [neighbors] is a device for
perception of landscape, both neutral background, framing views of sky, light,
and both articulator of the territory.This strange obstacle is to reveal the
landscape qualities of the vacant lot. [neighbors] invites to interact with the
obstacle, the fence, with the area and especially other passerby’s; the rub,
listen, share and open to experience with the each other ... to live the common
fence.
... Why not sit comfortably together on this wall between
us, I'll give you a cigarette and you give me a beer and we'll rebuild a small
part of the whole world ... "? Long live the Fences!_________________________________________________________[ les voisins ]résumé: dernier volet de la trilogie sur les terrains vagues intitulé "cohabitations: commune mesure?" conversion de terrains vagues en plateformes potentielles de rencontres opportunes.lieu: centre d'artiste axenéo7, 80 hanson, gatineau, québec, canada.date: 6 juin au 8 août 2004, vernissage 5 juin 2004 de 18h à 22hdimensions: 30 mètres linéairesbudget: 2'200 cadCicatrices omniprésentes dans le paysage et dans le tissu social, les clôtures sont un dispositif universel de contrôle et de division de l’espace social. Avant même les lois écrites, la clôture s’identifiait comme la loi; une trace physique et symbolique d’un pacte social. De l’échelle de la clôture domestique banlieusarde, jusqu’aux dimensions du Mur de Berlin ou de la Palestine, ou des frontières hostiles, la clôture empêche, interdit, divise, isole, enclave, exclue, ferme, anéantissant les espaces avoisinants, rendus négatifs, inutiles, vagues. Protégé par sa clôture, de tout sauf de lui-même et de sa banale solitude, captif de son propre piège, l’humain se cherche.L’herbe est cependant toujours plus verte de l’autre coté, chez les voisins. C’est l’être social en nous, sa curiosité, son envie et son désir de porosité communicationnelle qui nous pousse à sauter, déjouer et subvertir les clôtures depuis notre enfance.[les voisins] tente de détourner la clôture en un espace social commun, positif, habitable, participatif et ludique. Au lieu de diviser, cette clôture devient un dispositif qui uni, créant un lieu d'interaction, d'échange et de partage; un lieu de cohabitation.[les voisins] s’exprime comme une limite à la fois ambiguë et claire, extravertie et introvertie, qui sépare et connecte en même temps, suffisamment poreuse et ouverte, et suffisamment définie et fermé… ancrée autant dans la réalité que dans l’imaginaire.L’obstacle engage la curiosité et l’intuition. Le passant s’y approche, y pénètre, flâne, le franchi, s’y promène, touche, monte, passe en dessous, s’y perd, s’assoit dedans, s’y couche, s’y repose, s’y cache du soleil, s’y oublie… Il expérimente les passages, les situations et les vues. [les voisins] est un dispositif de perception du paysage; à la fois fond neutre, cadreur de vues, du ciel, de la lumière, et à la fois articulateur du territoire, cet obstacle étrange vise à révéler les qualités paysagères du terrain vague. [les voisins] invite donc à interagir avec l’obstacle, avec le territoire et surtout avec les autres flâneurs; les côtoyer, écouter, échanger et s’ouvrir à l’expérience de l’autre… à cohabiter cette commune clôture.… Pourquoi ne pas s’asseoir ensemble confortablement sur ce mur entre nous; je t’offrirai une cigarette et toi tu me donneras une bière, et on refera une petite partie du monde ensemble…!? Vive les Clôtures!