EN
Vitrolles, like many cities on the periphery of great metropolises, grew too quickly. A victim of the urbanization of the 1960s, it went from the status of little Provençal village with about a thousand inhabitants, to a bedroom community comprised of soulless apartment buildings.
The media library project has dual façade: a ground floor aligned with the street – exterior wall all in glass – an open invitation to enter, and a floor above comprised of a great undulating veil of white concrete with openings resembling lattice work, the whole expressing movement and lightness in a metaphor for reading. The project draws its strength from the contrast of these two faces.
The transparent base opening onto the square offers pedestrians a clear view of the entrance, the exhibition spaces, the café, and the auditorium, causing the building to emerge from its framework. The upper floor, overhanging the sidewalk and the areas of open access to books and materials ensures direct sunlight. Here, where the reading rooms have been designed by the architect with great fluidity (symbolized by the curves) and the treatment of light was given particular attention. Thus, facing the square, the façade has just a few openings because it is oriented southward, and the light sources are placed on the north end to guarantee a homogeneous quality to the direct sunlight.
The kinetic perception of the great veil gives the media library the appearance of changing forms. Depending on the light, on where one is standing, whether it is daytime of nighttime, the building takes on different visages.
FR
D’un point de vue urbain, le projet offre deux visages : un rez-de-chaussée implanté à l’alignement, complètement vitré, invitant à entrer, et un étage composé d’un grand voile sinueux de béton blanc ajouré, qui exprime le mouvement, la légèreté, métaphore de la lecture. C’est dans cette opposition que le projet trouve sa force. Au-delà de cette image, cette composition est une réponse au programme même de la médiathèque et des espaces qui la composent.
Ainsi, le socle transparent sur la place donne au piéton la vue sur l’entrée, les espaces d’exposition, le café, l’auditorium, faisant sortir le bâtiment de son cadre. L’étage, en encorbellement, protège les espaces de consultation de l’ensoleillement direct.
A l’étage, on trouve les salles de consultation où le travail sur la fluidité (symbolisé par les courbes) et la lumière ont été recherchés : ainsi, sur la place, la façade n’est que peu percée car orientée au sud, les prises de lumière se faisant au nord pour garantir un éclairage homogène sans ensoleillement direct.
Ce grand voile cinétique donne à la médiathèque des formes changeantes, où, suivant la lumière, l’endroit où l’on se trouve, le jour, la nuit, le bâtiment offre visages différents.