Ce semestre, nous prendrons une position critique par rapport au super-urbanisme en voie de développement au Moyen Orient, plus particulièrement au Qatar et sa capitale Doha.Doha, ses aménagements urbains à l’occidentale, l’industrie du tourisme et son développement infrastructurel (hôtels et resorts à l’américaine) ; les cycles naturels, l’environnement et la ruine de ses ressources, les mouvements du sol (dunes), la reterritorialisation du paysage, la destruction de l’habitat autochtone au Golfe Persique, la gestion de l’eau, etc. représentent le point de départ de notre recherche.Brief Printemps-Été 2011: The Spectrum of ArchitectureAu delà du désastre écologique du Golfe Persique et ses implications dans la balance environnementale de la région, la dépendance de l’homme aux énergies non-renouvelables continuent à grandir sans cesse. Au Qatar la consommation de carburant per capita est de 1.50 barils par jour. Paradoxalement, le Qatar s’est lui-même engagé à investir 20 billions d’euros en infrastructure, 15 billions d’euros dans l’industrie du tourisme, plaisance et culture dans les années à venir.Les conditions technologiques versus les conditions sociales (hommes/ femmes), les problèmes politiques, le développement des quartiers en périphérie de Doha altérant l’ordre naturel du désert et un accroissement encore jamais vu d’une population sous-privilégiée nous permettront d’aller dans la compréhension de ces conditions extrêmes et proposer une culture ‘de la résistance’ contre les développement génériques et discriminatoires, et nous permettront de proposer des stratégies capables d’opérer dans un nombre très large d’échelles.