House extension in Nantes (France)
Extending a house means reducing the exterior space of a plot. The theme of the project that we developed for the “landscape house” is the restitution of an exterior space.
The site of the project is located in Nantes (France), in an area established on a ridge of the Armorican Massif. The 300m² plot hosts at its bottom a small house as a testimony to the past worker of the neighborhood.
We designed a path created from a play with successive terraces connected by ramps, forming an itinerary which opens successively to a patio, to the landscape of the heart of block’s small urban gardens and the great scenery on the southern shores of the Loire.
The development of this path defines a surface. The volume situated bellow this surface forms the extension of the house, a series of living spaces (living room, kitchen, workshop) connected by oblique views, put in relation through a play with the levels, without any interior door.
The relationship with the landscape is twofold: the house is not only a potential of various links with the exterior, but the work with the material is the creation of an interior landscape. The graining of the plywood, the motifs drawn by the rain on the metallic structure during construction, the moiré effect of the resin or the repetitive pattern of the cement tiles create a separate universe, the same way as the clouds draw unexpected landscapes inviting to contemplation.
Extension d’une maison, à Nantes (44)
Étendre une maison, c’est réduire l’espace extérieur de la parcelle sur laquelle elle prend place.
Le thème que nous avons développé pour « la maison paysage » est celui de la restitution de cet espace.
Le site du projet se situe à Nantes, à Chantenay, un quartier implanté sur le sillon de Bretagne, l’une des lignes de crête du massif armoricain. La parcelle de 300 m² accueille en son fond une petite maison témoignant du passé ouvrier du quartier.
Nous avons mis en place un parcours constitué d’un jeu de terrasses successives reliées par des rampes, formant un itinéraire s’ouvrant successivement sur un patio, le paysage des cœurs d’îlots et le grand paysage des rives sud de la Loire.
Le développé de ce parcours définit une surface. Le volume situé en dessous de cette surface constitue l’extension de la maison : un enchaînement d’espaces à vivre (salon, cuisine, atelier) reliés par des vues obliques, mis en relation par des jeux de niveaux, sans aucune porte intérieure.
La mise en relation entre les 2 maisons s’articule autour du patio ménagé par la distance entre les 2 volumes et le rétrécissement progressif du volume neuf pour distribuer la maison ancienne.
Il en résulte un effet théâtral, un «fenêtre sur patio» autour duquel chaque maison, et le spectacle de la vie qui s’y déroule, constitue le premier paysage de son pendant.
Un lilas, une glycine, des poiriers en espalier et les multiples fleurs qui ornent le patio s’intercalent avec bonheur dans ce vis à vis et lui confèrent une véritable dimension végétale.
La «maison paysage» est non seulement un potentiel des rapports variés à l’extérieur, mais également un travail sur la matière qui constitue la création d’un paysage intérieur : le veinage du contreplaqué, les motifs dessinés pendant le chantier par la pluie sur la structure métallique, le moirage de la résine ou les motifs répétitifs des carreaux de ciment constituent un univers à part entière, au même titre que les nuages dessinent des paysages inattendus et propices à la contemplation.
Mabire Reich, architectes mandataires
E2C, BET structure