La nouvelle chaufferie est positionnée au plus près des surfaces déjà aménagées de manière à constituer un ensemble cohérent et présenter le plus grand recul possible par rapport au canal du Midi.
Les masses construites sont implantées parallèlement à l’avenue de Rangueil, suivant la logique orthogonale des bâtiments existants du campus universitaire.
Les volumes importants, imposés par la mesure de l’équipement, sont traités en boites abstraites de teintes irisés répondant à la masse végétale du canal.
Les façades sont revêtues de bardage métallique, présentant plusieurs types d’ondes, triangulaire ou ondulé, afin d’offrir de subtiles variations suivant l’heure de la journée et la tonalité du ciel.
Les équipements sont contenus à l’intérieur du volume bâti afin d’éviter la lecture depuis l’extérieur d’éléments techniques trop connotés (carénages de machines, passerelles et portiques métalliques) et donnant un effet « brouillon » aux espaces.
La réalisation d’une enceinte close, garantissant la sureté du lieu, apporte la lecture de la limite du projet. Elle rétabli l’échelle humaine : comme les platanes du canal, qui, hauts de 25 à 30 m, sont accompagnés d’une haie au sol coupant la vue sur 2 à 3 m de haut ; les volumes construits, qui culminent à 17 m, se calent contre une clôture de 2 m de haut.