Sur un territoire en devenir, bientôt relié au centre-bourg par une nouvelle voie structurante et enrichi d’un gymnase, sur un terrain en pente et en cœur de vallon, le nouveau collège assume avec éloquence et élégance son contexte. Il étire sa façade d’accès, associée à un ample parvis, le long de l’axe urbain.
Une façade comme enveloppée par un long ruban de béton blanc qui, s’il accentue l’effet d’étirement escompté, surligne chacun des deux niveaux de l’équipement, et souligne encore, par l’épaisseur et la pureté de son trait, son caractère public.
Il encastre pour partie sa façade opposée dans la pente, minimisant ainsi son impact et semblant même s’effacer aux vues depuis le coteau.
Il se cale au plus près du terrain naturel, réussissant à identifier deux plateformes, l’une basse, de plain-pied avec le parvis et l’autre haute, de plain-pied quant à elle avec le plateau sportif. Entre l’une et l’autre, un jeu de rampes extérieures se dessine, assumant la fonction de clôture de la cour de récréation. La première s’organise en U contenant ladite cour ainsi protégée des intempéries dominantes du nord/ouest (pluies) et du sud/est (vent d’Autan).
La seconde se réduit à un L dont l’étage en retour s’ouvre sur le plateau sportif.
Cette double composition permettant
d’optimiser la fonctionnalité de l’équipement scolaire : avec, au rez-de-chaussée et en prise directe avec la cour, l’accueil, la vie scolaire
et la restauration ; avec, à l’étage et en toute logique car en prise directe cette fois avec le plateau sportif, les locaux EPS. Mais c’est aussi à l’étage avec une orientation favorable nord/sud que s’installe, de part et d’autre d’une circulation centrale, l’essentiel des salles de cours.