Se situant à la jonction de trois axes, le bâtiment est idéalement placé et ne manque pas d’être remarqué : ajouté à l’existant, des blocs de Corian blanc viennent habiller toute la bâtisse et offre un certain charme au cabinet. Pourvu d’un aspect lisse et immaculé, il est un indice sur la fonction de l’établissement qui, additionné à la forme du plan architectural laisse deviner qu’il s’agit d’un cabinet médical et plus précisément, d’un cabinet dentaire.
C’est dans un esprit d’innovation qu’il a été décidé de construire le cabinet en prenant le parti de le faire à partir de l’existant : ainsi une économie de moyen est réalisée sans que cela ne fasse défaut au résultat final. Le Corian blanc s’intègre judicieusement à la pierre existante, s’y enroule tel un ruban et confère au lieu une double apparence.
Un contraste certain entre l’extérieur et l’intérieur a été mis en place : là où les voitures et passants des trois routes se croisent, nous avons un intérieur parfaitement calme et blanc unicolore où l’artiste JoFo a laissé une trace de son passage au moyen de tableaux colorés visibles à l’accueil et dans l’ascenseur. Ainsi, même si l’uniformité des murs est brisée, l’intérieur y gagne en gaieté.
Son confort élevé au maximum, les œuvres de JoFo cassent la répétition ennuyeuse du blanc et créent un espace plus accueillant et attrayant, sans enlever le caractère médical du bâtiment.
Participant au caractère technologique du cabinet, plusieurs matériaux ont servi à l’élaboration de l’intérieur : le sol en résine, les escaliers métalliques avec des marches en bétons, une acoustique feutrée, tous ont contribué à cet univers en contraste absolu avec l’extérieur.
Composé de deux niveaux, l’escalier et l’ascenseur servent de lien entre les couloirs qui serpentent et traversent entièrement le rez-de-chaussée et le premier étage et qui relaient chaque pièce entre elles.
Et c’est lorsque nous pénétrons ces salles aux machines sophistiquées que nous prenons conscience du niveau de pointe dont nous allons bénéficier.