Blues Bleus [english]
"If one man can be regarded as waste, a hundred thousand men are all a bunch of garbage."
Simone de Beauvoir
"Everyone has the right to move freely and choose his residence within a State."
Article 13 of Human Rights, United Nations
Homelessness can be caused by many things, poverty, madness, natural disasters or individual rebellions. From forced nomadism to volontary nomadism they re is still potential in this research, the center of all life, the search for humanity. To make it as a principle of life, this encounter with each other sharing, food, experiments, experiences and the same place.
And if this consist in relationship went beyond sedentary modes of living what would it offer? A return to a sense of community, group or rather groups, does it not required us to meet the other beyond their otherness, on the deepest level, and isn't there not a simple way to rediscover how we as humans are alike ?
In this sense, the project works with in its context, like a tree, a pole, a streetlight where the blue flag of freedom could hang on, be temporarily moored for the duration of an encounter. More than the sum of the parts, these canvases add up, are superimposed to create screens for privacy, to provide shade or shelter from wind and rain, depending day and needs. Why would we need a fixed and unchanged residence when one lives fully outside where the conditions are always changing?
So, sign and signal of its time, the blue fabric is available as needed for meetings and moods. It's goal would be to give the choice to organize, come together to experience this condition as a place of solidarity and humanity, which lives through this fundamental freedom that everyone has at heart: to live in sharing. _________________________________________________________Blues Bleus [français]
"Si un seul homme peut être regardé comme un déchet, cent mille hommes ensemble ne sont qu'un tas d'ordures."
Simone de Beauvoir
"Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat."
Article 13 des Droits de l'homme, Nations Unies
L'itinérance peut être vécu sous plusieurs modes, celui de la pauvreté, de la folie, des catastrophes naturelles et des révoltes individuelles. D'une nomadicité forcée à une nomadicité voulue et assumée, un intérêt demeure dans cette recherche, celui au centre de toute la vie, la recherche d'humanité. Pour l'ériger en un principe de vie, cette rencontre de l'autre passe par le partage, le partage des vivres, des expériences, des vécus, d'un même lieu.
Et si ce lieu dépassait les modes d'habiter sédentaires pour cette mise en commun quelle offre ? Un retour au sens de la communauté, du groupe ou plutôt des groupes, n'oblige-t-il pas une rencontre de l'autre au-delà de son altérité, dans ce qu'il a de plus profond, et n'est-ce pas là une façon simple de rédécouvrir ce que nous avons de semblable comme humain?
En ce sens, le projet travaille avec son contexte, celui générique d'un arbre, d'un poteau, d'un lampadaire sur lequel, le drapeau bleu de la liberté pourrait s'accrocher, s'amarrer temporairement, le temps des rencontres. Plus que la somme des unicités, ces toiles s'additionneront, se superposeront afin de créer des écrans pour l'intimité, se donner l'ombre ou l'abri au vent et à la pluie, selon les jours et les besoins. Qu'a-t-on besoin d'une demeure fixe et inchangeante, quand dans on vit plein pied à l'extérieur où les conditions sont toujours changeantes?
Ainsi, signe et signal de son temps, la toile bleu se dispose au gré des rencontres, des nécessités et des humeurs. De redonner le choix de s'organiser, de se regrouper, pour vivre cette condition comme un lieu de solidarité et d'humanité en serait l'objectif, au travers lequel transpirerait cette liberté fondamentale que chacun a à coeur: vivre en partage.