ARQ magazine 2006 competition: VillabyrintheFirst prize, ex-aequoProject published in Architecture-Quebec magazine: ''Villabyrinthe'' ARQ No. 140, ''Jeunes Pratiques'', August 2007S'inspirant du
thème "la ville labyrinthe", 60 seconds wall examine un élément fondamental du
labyrinthe: le mur comme limite. La méthode de représentation crée une lecture
complexe d'un parcours simple et linéaire. Le temps est utilisé comme méthode
d'ordonnancement et les nombres présents sur la planche créent un ordre subtil,
où, à la manière de Dédale et de sa création de Knossos, seul le créateur
connaît la logique derrière l'oeuvre. Ordre / complexité
Une contradiction
est établie entre la direction du parcours filmique et sa lecture sur la
planche. Alors que la vidéo fut enregistrée de droite à gauche, les séquences
fixes furent assemblées dans le sens de la lecture, soit de gauche à droite.
Ceci crée une impression d'incompréhension si l'image est regardée rapidement,
car une discontinuité y est présente. Chaque image doit être regardée une à
une, de façon à adopter le rythme réel inscrit sur la planche. Une logique
claire est sous-jacente à la création de cette complexité; la méthode utilisée
conserve quatre images par seconde, pour ensuite les rassembler une à la suite
de l'autre sans souci de "style" ou de "goût".
Opacité / ouverture
La documentation
du mur nous montre une surface opaque, qui change régulièrement de texture,
allant du lisse au rugueux, de la surface matte à une plus réfléchissante. Tout
au long du parcours visuel, une impression d'impénétrabilité envahit le
spectateur. La présence de signes tel que "stationnement interdit" et
"surveillance par caméra" ajoute un sentiment de malaise. Vers la fin
du parcours, la paroi semble plus claire, animée par une série de fenêtres
accompagnées de végétation. Peu
après, Le mur se termine et l'espace s'ouvre sur une rue; des gens courent, et
un contact avec l'autre est enfin possible.