Architectes et Paysagistes : Collectif AJAP14
Collaborateurs :
Effidis / Groupe SNI, bailleur social Egis, Groupe international d’ingénierie
Vpeas, Economiste
l'Atelier d'Ecologie Urbaine, consultant en ingénierie
Cabinet d’avocats Michel Huet Bellander Blandin
Gers, groupe d’études et de recherches sociales
Alexandre Cremona, œnologue, vigneron et développeur de micro vignobles
Lionel Sindt, spécialiste des végétalisations de toitures
La Fédération des Entreprises d'Insertion
L'Ademe, agence environnementale
La Nef, banque coopérative
Triodos, banque coopérative
300 logements coopératifs, ateliers et bureaux
A l’image de notre collectif AJAP 14, composé de 26 architectes urbanistes et 6 paysagistes associés, en rupture avec le modèle de l’architecte solitaire et omnipotent, nous voulons redonner à l’usager son rôle dans le processus de fabrication de la ville et accorder leur juste place aux nouveaux usages, modes de travail, de divertissement et d’habitation, loin de la spéculation et des systèmes de décisions traditionnels.
Nous nous présentons ensemble, pour les habitants et les futurs usagers, future maîtrise d’ouvrage qui rejoindra rapidement notre groupement dans cette aventure coopérative. Produire la ville pour et avec ceux qui l’habitent et la pratiquent est à la fois le point de départ et le mode opératoire de notre proposition.
Nous avons imaginé un fonctionnement alternatif aux « montages » habituels de la fabrication urbaine et proposons de réaménager ce fragment de ville à travers un modèle coopératif. Depuis la formulation des intentions du projet, jusqu’à l’occupation par ses usagers, en passant par le financement, nous sommes convaincus que ce modèle apportera un grand nombre de réponses alternatives aux Zac contemporaines péchant souvent par manque de cohérence, de poésie et d’urbanité, et à certains Eco quartiers, intégrant l’environnemental en oubliant les volets sociaux et culturels, comme l’a souligné la COMOP qui a accompagné le Grenelle 1 et 2. Il apparaît d’une part comme un moyen véritable de partager les efforts de la puissance publique contre la spéculation immobilière dans un contexte financier difficile, et de l’autre de véhiculer de nouvelles pratiques valeureuses de la ville autour de l’économie du partage, de la démocratie et des initiatives locales.
C’est pour nous l’expression d’un pragmatisme vertueux.