La viabilisation et l’occupation de cette parcelle enclavée est l’occasion de combler un délaissé urbain et paysagé en quête de définition, et de compléter la réponse urbaine, paysagère et architecturale à la question du logement collectif au cœur d’un quartier calme, légèrement à l’écart du “centre bourg”, très marqué par son caractère résidentiel.La parcelle étant entièrement close en cœur d’îlot son organisation résout plusieurs difficultés:- L’intervention permet de relier le nouvel ensemble avec la ville en la faisant exister en continuité et en liaison avec les logements de la rue adjacente, tout en faisant disparaître le caractère enclavé de cette parcelle.- Malgré son caractère de friche, le vide existant en cœur d’îlot offre aux habitations mitoyennes un espace arboré et propose une mise à distance entre le projet et les logements existants. L’occupation, et l’organisation de ce vide est alors compensée par l’organisation de la nature et la réalisation d’une épaisseur végétale, occupée par des jardins privatifs.Ce projet s’organise autour des idées suivantes :- Organisation sur la parcelle : Une implantation judicieuse des logements sur un axe NORD/SUD d’une ligne de logements constitués d’une juxtaposition d’habitations implantés perpendiculairement EST/OUEST.Les logements sont superposés deux à deux, avec un accès individuel par escaliers pour chacun des logements hauts. Cette “ligne” est soulignée par la réalisation d’une toiture en succession de pentes exposées NORD/SUD.- Organisation des logements. Notre implantation urbaine permettra l’organisation de logements traversant à partir d’une distribution assez centralisée avec la partie nuit à l’est / une partie jour à l’ouest. Cette orientation est la garantie d’une optimisation de l’éclairage et de la ventilation naturelle que nous rechercherons pour toutes les pièces.- Espaces extérieurs : Les marges d’isolements imposés par la réglementation sont exploitées et optimisées pour proposer les circulations piétonnes aux logements depuis l’aire de stationnement centralisée, et des jardins privatifs au logement de RDC. Les parties communes extérieures, sont traitées en venelles ou en circulation protégée et proposent un traitement des séquences d’accès vers les logements par un registre varié et diversifié.