Le projet présenté s’inscrit dans le plan général de l’îlot B défini par l’agence Fuksas. L’intervention de plusieurs architectes sur le même îlot est la volonté de François Grether urbaniste du quartier. L’immeuble de logement présenté est le douzième de l’îlot, situé face au parc et orienté au Sud, il est destiné à l’accession haut de gamme.
Le projet est organisé en 7 volumes distincts
reliés entre eux par les terrasses des logements. Cette disposition singulière met en relation directe les cheminements avec un élément majeur du site : le parc public. Le plan masse général qui privilégie le vide et réduit la
dimension des cours intérieures justifie ce fractionnement en donnant aux logements au Nord des vues sur le parc. Cette organisation permet d’offrir à chaque appartement 4 orientations différentes et d’éclairer ainsi naturellement
toutes les pièces du logement.
3 corps de bâtiment se décalent vers le parc pour
offrir des vues latérales Est/Ouest jusqu’à la Saône. Les 4 autres bâtiments en retrait profitent d’un niveau supplémentaire pour donner accès à des terrasses
en toiture.
Le bâtiment est alors formé de « maisons
superposées », une par étage, dont l’accès se fait par de larges terrasses extérieures. Une portée de 6.80m entre voiles libère les logements des retombées de poutres et tous points durs.
Les 7 volumes ont une géométrie très simple qui
permet une organisation rationnelle où les salons sont orientés au Sud, face au parc et les chambres au Nord sur la cour.
Formés de simplex et de duplex, les logements sont répartis de la manière suivante : 4 T2 - 23 T3 - 4 T4 - 4 T5 et 4 ateliers. Au rez-de-chaussée, les ateliers sur la cour Nord sont entièrement vitrés. Des verrières au Sud, le long du mur de clôture avec le parc, permettent un éclairage zénithal au fond des ateliers.
Le béton brut comme matériau unique répond à cette géométrie fractionnée et donne un caractère massif et monolithique à l’ensemble du bâti. L’aspect du matériau mat avec des menuiseries et des volets en bois naturel (mélèze) dialogue avec les tonalités du parc.
C’est alors le seul bâtiment de La Confluence
isolé par l’intérieur grâce à la généralisation des rupteurs de ponts thermiques entre les dalles et les voiles. Un dispositif de VMC inversée permet de libérer les toitures de tout édicule technique et de soigner les vues depuis les balmes surplombant le projet.